Le Pont-l'Évêque
Véritable péché normand du goût se dévoilant sous différentes saveurs : florales, fruitées, animales... Doux et crémeux en début d’affinage, plus intense avec du caractère en fin d’affinage, le Pont-L'Évêque AOP peut séduire tous les palais.
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Histoire
Connue dans le pays d’Auge depuis 1230, la recette du Pont-L’Évêque a été conçue par des moines cisterciens, installés à l’ouest de Caen. Ce fromage était alors connu sous le nom d'Angelot. Ce terme vient du nom d'une pièce de monnaie. Le Pont-L’Évêque servait alors de moyen d'échange, de rémunération et d'impôt ! Il acquit sa forme carrée pour se différencier du Livarot.
Il est nommé Pont-L’Évêque plusieurs siècles après sa création, du nom de la ville qui accueillait sur son marché les producteurs qui le vendaient. En 1622, le poète normand Hélie Le Cordier lui consacre quelques vers : « Tout le monde également l'aime car il est fait avec tant d'art que, jeune ou vieux, il n'est que crème ». Quelques années ont passé mais rien n’a changé : il plaît toujours autant !
Petit secret
Fabrication
Il faut 3,5 litres de lait pour fabriquer un Pont-l’Evêque. Une fois le lait caillé, il est alors moulé dans les fameux moules carrés sans fond pour permettre l’égouttage. Le fromage est ensuite retourné à plusieurs reprises. Placé en hâloir, la valse continue : il est à nouveau retourné chaque jour. Il est finalement salé puis envoyé en cave d’affinage pendant 3 semaines minimum, où il sera lavé et brossé à l'eau claire légèrement salée.
La carte
Aire géographique de l'AOP Pont-l'Évêque